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Du relatif à l'absolu: Le chemin direct

Le chemin le plus direct vers la Source? Prendre conscience de ce qui est lorsque nous ne pensons pas. La pensée n’est bien sûre pas l’ennemi, mais si vous avez cet appel vers un absolu, la voie directe sera celle qui fait passer notre perception du relatif, maintenu par la pensée, l’imaginaire, le verbe, à un absolu, qui est pure contemplation, perception directe de ce qui est, ou le temps a disparu, où nous sommes un avec tout ce qui est.


En fait, ne pas penser, fait déjà partie du quotidien, il n’y a rien d’exceptionnel, ce n’est pas une technique de plus, ce n'est pas un faire. Nous faisons cela déjà toute la journée, sans même le réaliser. C'est juste que lorsque vous ne pensez pas, vous ne pensez pas que vous ne pensez pas, évident non ?


Lorsque l’on déplace l'attention de la pensée vers les ressentis, les sens, l'esprit est silencieux.
Cela aide de ne plus croire aux pensées, de ne plus leur attacher autant d'importance. Mais ceci est un non faire, un non effort, un non vouloir. Vous n'êtes pas vos pensées, mais votre attachement à ce qui se raconte fait qu'il vous est difficile de défocaliser d'elles, pour revenir dans les sens, et d'apprécier ce qui est vu, perçut, senti, au présent, lorsque l'attention est dans les sens, les ressentis.

Ne pas penser est difficile ? On fait cela constamment. Mais on ne prend pas conscience alors que l’on ne pense pas. Lorsque notre esprit est silencieux, il y a une absence momentanée de pensée qui passe inaperçue, justement, parce qu’on y pense pas.


Il suffit donc simplement de prendre conscience du silence de notre esprit, lorsque nous ressentons, lorsque notre attention est tournée dans les sens. Exemple, lorsque vous goutez une pomme, pensez-vous? Vous sentez le gout. Avant tout commentaire, avant toute opinion, il y a le ressenti pure, et le calme mental.


Que vous pensiez ou non, le silence est toujours là, en arrière plan, il est juste caché par le bruit de votre mental, la plupart du temps.


Donc ce qu'on fait c'est qu'on le met à nu.


S'apercevoir qu'il est là, cet espace de présence, de conscience silencieux, c'est la réalisation, ou l'éveil.


Il plus ou moins au premier plan c'est tout. Les pensées, ne sont pas un problème, elles le sont encore moins lorsque l'on a réalisé que ce silence, qui est toujours là, qui est l'éternel présent, est aussi ce que nous sommes, en terme d'identité. C'est ce qui est en amont de tout phénomènes manifesté et changeant. Lui seul ne change pas. Lui seul est absolu, lui seul transcende le temps, et les formes, le relatif des pensées, des points de vues, des opinions.


En tant que Présence, à quoi peut-on être présent?

On peut être présent aux pensées, aux images mentales, aux émotions, aux sensations, à l'énergie. La conscience est toujours consciente de quelque chose au présent. Mais ce qui révèle la conscience, le sujet, la présence en amont de toute expérience, cela même qui est présent, est l'absence de pensées, c'est pour cela que les sens sont un portail, et que le corps est important.


La Présence, c'est qui je suis, où je suis et quand je suis.

Et dans l'expérience intime de la présence, il n'y a plus de séparation avec le vécu. Il n'y a plus de moi, qui se croit séparé de la vie qui est à chaque instant.


Comme augmenter les temps de pure présence au quotidien? En faisant fondre le moi, par le retour aux sens

L'écoute directe du silence est le portail le plus direct : On remarque l'absence de bruit dans une pièce, sous l'eau en nageant en apnée par exemple, dans la nature, dans un paysage enneigé etc.


Autre exemple: La sensation par le touché, la peau sent différent objets, reliefs. La vision pure, l'art, la contemplation de fleurs, de la nature, l'écoute de la musique ou des sons de la natures sans identification ou opinion, juste pure écoute, senti directe, être un avec.


Sentir la présence de votre corps, votre respiration, de votre propre existence, soyez un avec vous-même, vous, la vie.


Tant qu'il n'y a pas d'histoire qui se raconte, on est cette présence qui est une avec l'expérience. Et il n'y a pas de pensées.


Restez le plus longtemps dans cette écoute, cet accueil, ce sentir, sans repartir dans la cogitation. Et ce qui aide est d'y mettre l'énergie de l'amour, c'est à dire d'apprécier ce moment, afin de le sentir pleinement.


Et si alors vous retourner alors l'attention vers ce qui est conscient de ce moment, l'attention réalise qu'elle est là, la présence réalise qu'elle est là. Alors c'est le vide complet, l'immobilité, le silence.


Remarquez votre esprit silencieux.


Le passé et le futur ont disparu. Nous sommes dans un instant éternel sans histoire. Un espace sans paroles, on est innocent comme un petit enfant qui ressent un monde indifférencié de lui-même.


La personne, séparée du reste du monde, n’est qu’une vue de l’esprit, elle est imaginaire, elle est pensée. Dans cet absolu de perception, il n’y a plus personne, il y a le perçu, ce qui est, le ressentis. C’est la source de notre joie innée, de notre force de vie, c’est là que l’on trouve ce qui satisfait vraiment notre coeur, dans cette unité, cette indivision, cette intimité avec toutes choses.


Ce que l’on aime dans les ressentis, sans même s'en apercevoir, c’est qu’on est libéré momentanément de cette voix dans notre tête qui nous fait croire qu'on est séparé de la vie, alors qu'on est la vie, qui se joue toute seule.


L'art et la beauté nous y ramène, la nature, la musique, le sport, le yoga, la dégustation d'aliments, le plaisir, la sexualité aussi. La vie devient une méditation constante, dans l'activité, les conversations, comme sur un coussin de méditation, au calme. Le silence est juste plus ou moins au premier plan, mais il est toujours là, et a toujours était là, c'est juste qu'on ne l'avait pas réalisé.

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