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Entendez-vous l'appel du silence ?

L'appel du silence, soit on répond, soit on résiste.


On peut croire que l'on fait une dépression, mais il est peut être tout simplement temps de répondre à l'appel du calme, qui vient de l'intérieur, de la Source, en nous.


Le silence nous invite à nous poser; et quand l'appel se fait sentir, il nous demande juste, dans l'instant, sans attendre, sans repousser à plus tard, de s'y laisse couler.

C'est un appel à ne rien faire, à ne rien vouloir être ou devenir. On s'épuise si on l'ignore, cela peut mener au "burn out" ou à la dépression, on lutte, on se raccroche au mouvement, au "faire", aux injonctions intérieures, aux circonstances et aux attentes, même si on n'y croit pas, même s'il y a un gouffre de plus en plus grand en nous entre cet appel au rien, et les demandes du mental, de trouver des solutions dans "le monde" pour continuer, lui veut un miracle, un ailleurs et un autrement, mais il n'a pas idée que c'est lui qui résiste.


Et la culpabilité de s'arrêter, la peur du vide, de la solitude, de sortir du fonctionnement ordinaire et attendu, etc, s'ajoute parfois au tiraillement intérieur.


Nuit noire ? Oui peut-être, mais ce n'est qu'une résistance au lâcher prise.


On peut avoir peur, ou se sentir coupable de lâcher le mouvement, car le mental dit qu'on lâche la vie.


Mais on ne lâche que ce qui est faux en nous.


Ce n'est pas un appel à mourir, même s'il y a impression de disparaître. Ce qui disparait c'est ce qui se croit encore séparé de la vie. C'est même cela qui nous empêche de vivre vraiment, complétement, et d'accepter notre incarnation.


L'appel du silence, c'est en fait un appel à vivre, mais depuis ce qui est vrai, depuis le présent, neuf à chaque instant, c'est un lâcher-prise du contrôle à chaque instant.


Dans ce présent, être suffit. Et l'on découvre que c'était ça le sens, le but de la vie. Alors on peut vraiment vivre, dans cette simplicité du maintenant, et accepter complétement notre incarnation.

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