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Le pouvoir du pardon


Si notre mental tourne en boucle autour d'une personne, d'une situation, d'une sensation ou d'un ressenti et qu'on aimerait tourner la page, il reste un acte que nous pouvons considérer, le pardon.


La tristesse, l'amertume, la colère ou la non-acceptation vis à vis d'une situation, ou d'une personne, sont la conséquence d'un non pardon, c'est ce qui fait que le mental tourne en boucle, qu'il ne veut pas lâcher, il cherche une solution, une résolution, qu'il ne peut obtenir.


Il y a quelque chose d'unique dans le pouvoir du pardon, qui permet au mental de lâcher ce qu'il ne peut obtenir. 


On peut le voir comme une pratique, lorsque "ça coince" dans notre vécu, lorsque l'on n'arrive pas à lâcher.


Le pardon permet la libération et la paix, et il peut s'appliquer à toute chose existante. Il est à la fois intentionnel et un total lâcher-prise d'intention de résolution. On peut pardonner à absolument tout ce qui nous pose problème. C'est un acte radical qui libère de la prison du jugement, de l'espoir, et des attentes. 

En voici quelques exemples:


Pardonner à l'autre qui ne nous pardonne pas.

Pardonner aux situations de ne pas aboutir comme on le souhaiterait.

Pardonner le jugement de l'autre.

Nous pardonner à nous-même d'exister tel que nous sommes.

Pardonner à l'autre d'exister tel qu'il est.

Pardonner à une émotion d'exister telle qu'elle est. 

Pardonner à la douleur de notre corps d'exister.

Pardonner d'être comme nous sommes. 

Pardonner à la situation d'être comme elle est ou de s'être produite comme elle s'est produite. 

Pardonner à la vie d'être comme elle est.

Pardonner aux évènements de se produire comme ils se produisent.

Pardonner aux situations de changer comme elles changent.  

Pardonner aux émotions d'apparaître comme elles apparaissent. 

Pardonner à la tristesse d'être si triste, à la colère d'être grrrrr !!

Pardonner aux émotions qui nous traversent d'être comme elles sont.

Etc.


Le pardon n'est pas un effort, pas un vouloir. 


Lorsque je pardonne à la vie, aux situations, à moi-même et aux autres d'exister tels que nous sommes, alors je suis en paix. 


Il est où le problème alors ?


La question qui reste à se poser, qui ou quoi ne pardonnons-nous pas d'exister tels qu'ils sont ? 

Quelle situation ne pardonnons nous pas d'exister telle qu'elle est ?




Quelles émotions ou quelles sensations ne pardonnons-nous pas d'exister telles quelles sont ?

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